Cela commence à faire longtemps que ce blog n'a pas été mis à jour, alors je le fais, puisqu'apparament, c'est mon tour.

La place de la famille dans une relation entre adolescents amoureux ?

Et bien, elle a le droit de vous demander d'arrêter de téléphoner, ou de moins téléphoner, elle a le droit de vous empêcher de vous voir, elle a un peu tous les droits en fait.

Mais bon, elle n'est pas là pour ça. Elle est là pour vous rendre heureux, pour que vous arriviez à faire la part des choses pour les personnes comme moi qui n'y arrive pas. Mouaif, bah ça rend pas très heureux tout ça.

Elle aura fini par dire oui, cette famille. Peut-être l'accepte-elle enfin. Peut-être veut-elle enfin que je fasse ma vie avec Elle, même si elle n'y croit pas.

Je lui ai demandé. Elle m'a dit Oui. Demander quelque chose comme ça, c'est comme dire "je T'aime" pour la première fois. Mon coeur battait si fort...

Lui.

Le temps qui lentement s'écoule. Le cadran qui égrène les minutes. Il est encore une heure raisonnable et pourtant la fatigue me prend. J'attends un appel. Cet appel ne vient pas. Les chansons douces se succèdent, ça me rappelle vaguement les fins de fêtes, quand ne restent plus que les rebelles qui ne se couchent pas, ceux qui carburent au café plus noir que noir et qui pourtant ont les yeux si peu ouverts. Je lis un monolohue de R.. Le premier. Il est beau. Pas R., son monologue. Mais ça il ne le sait pas. Je fais grêve. Ca il le sait, puisque c'est pour ça qu'il s'est lancé dans son monologue. Pour montrer que parfois les rôles s'inversent. Moi je voulais qu'il commente. Oh, pas pour les chiffres et autres statistiques débiles et inutiles, non. Seulement parce que R. écrit bien et que ce qu'il écrit me touche. Alors j'aime quand il s'adresse à moi, quand ses élucubrations farfelues me sont destinées.

Eh, R. !
La pluie c'est beau.
La musique du vent c'est la plus jolie après celle des hommes, la Vraie.
Nan, le bac c'est pas l'avenir, t'as raison et t'as eu tort de l'affirmer.
Parce qu'en vrai t'es le Peter Pan du monde réel.
Mais la fée Clochette elle est prisonnière.
Et puis le capitaine Crochet il meurt jamais.
Changer de sujet c'est bien.
Je te laisse parler parce que c'est ton tour.
Ta tête c'est Le Fleuve.
Et ses ramifications sont si belles.
Moi j'aime pas les barrages.
J'aime plus.
Les journaux intimes ça sert à rien.
T'écris des mots, et puis quand tu relis tu les crois.
Sauf que quand t'écris t'es jamais objectif.
Alors moi je sais plus vraiment ce que j'étais.
Ecrire c'est jour avec les mots, enjoliver des idées, les enrober.
Tu transmets.
Le scruteur du ciel ne craint plus rien. il attend l'Apocalypse. Il dortsur les nuages.
Oui, [Moi].
Pour moi c'tait du coton.
Les couchers de soleil je trouvais ça gnagna, sauf quand j'avais mon appareil photo.

S. n'appelle toujours pas. C'est très décevant. J'eus espéré un signe, mais rien.

A quand l'hiver ?

Arrivée à Gare de Lyon, Elle, aperçue puis serrée, un baiser, un sourire, puis deux baisers, puis trois sourires, puis trois baisers, puis six sourires, métro, homme qui vous propose un ticket pour vous évitez la queue (ça existe vraiment des personnes aussi gentilles ? Ah, non. Il se faisait du bénéfice), puis arrivée chez Elle, on mange ? Non. Pas tout de suite, finalement quelques gâteaux au chocolat, du pain et du fromage, "Requiem for a deam", et "Ensemble c'est tout", c'est magnifique, non ? dormage, mangeage rapide d'un bout de pain le lendemain matin, accompagnage au Lycée de la demoiselle, récrée, retour à la maison, puis redépart, puis attente, puis vite manger, puis courir, puis rater la navette pour la fête de l'huma, puis finalament attendre plus tard, Subways, génial, cri, sifflements, sauts, danse, kebab, puis retour, puis dormage, puis réveillage, puis départ, puis pleures, puis larmes, puis attente...

Voilà. C'est ça, un week-end avec Elle.

(Bien sûr, tout ce qu'il s'est passé n'est pas écrit, mais il y a des choses qui ne se disent pas, et je crois que le principal est écrit.)

Lui.

PAUSE...

(à suivre...)

Eh ! Ne croyez pas que c'est une pause entre nous ! Il n'y en a pas !

Fumer tue ? Ouais. Vivre aussi.

Haha. Une Photo de Monsieur, par Monsieur Lui-même...

Parce que c'est mon Zamoureux, que je le z'aime, et puis qu'il me manque.
Parce que c'est dur d'habiter loin, de pas se voir, et puis d'être tristes tous les deux.

Savez-vous ce que c'est que de vivre à des centaines de kilomètres de celle que l'on aime ?

Hum. Et bien, si je devais résumer, je dirais que c'est dur.
Oh, je me doute que vous vous en doutez. Je ne pense pas que vous soyez des insensibles, et puis, il suffit d'être un minimum logique. Bref. Ce n'est pas là le but de ce "message" comme ils appellent ça ici. Non, le but, c'était plutôt de montrer ce que je ressens précisément. Je ne vais pas vous faire des centaines de milliers de phrases, je vais vous dire des centaines de milliers de mots...

...Peine, chagrin, désespoir (parfois), envies, impossible, tristesse, manque, douleur, pleures, larmes, mouchoirs...

Mais aussi...

...Joie intense/immense/gigantesque, moments particuliers/merveilleux/grandioses/fabuleux/impensables/inoubliables/intenses (aussi)/gravés/parfaits/géniaux/incomparables/indicibles, retrouvailles magiques/splendides/exceptionnelles...

Avec la distance, vous savez, l'on vit des choses très dures, que certains ne pourraient peut-être pas imaginer, mais lorsque l'on se retrouve enfin près de LA personne, lorsque l'on se retrouve près de cette femme dont on est amoureux, et bien, je peux vous dire, que les personnes ne vivant pas loin de l'autre auront du mal à imaginer l'explosion de joie et de bonheur que l'on ressent... C'est comme si son coeur pouvait battre à nouveau. Et même si cette "foutue distance" est dure à vivre, et bien, je pense qu'elle n'est pas QUE négative.

Petite Fille et Papa Ours.

Chaussures irlandaises. Choix amoureux. 37. Jolies. Rouges. En toile. Déteignent un peu.